La scène se passe lors du débat télévisé des candidats socialistes à la primaire.
Coup d’éclat. Coup de gueule. A la première coupure publicitaire le studio tremble. Arnaud Montebourg en furie se précipite sur le directeur du Nouvel Observateur, Laurent Joffrin.La réplique de Joffrin est brillante, celle de Montebourg plus savoureuse encore. Ah, Montebourg... N’eût été son ignorance crasse en économie, quel président de la République très acceptable il ferait ! Cela nous changerait tellement du boulet actuel
- Vous n’avez pas le droit de m’interrompre comme vous l’avez fait à plusieurs reprises quand je m’exprime, c’est encore une fois le Nouvel Observateur qui se distingue. Avec les autres candidats vous la fermez.
Le patron de l’hebdomadaire de la place de la Bourse ne se démonte pas, toujours assis il arme sa meilleure ironie :
- Je vous suggère que la première mesure à prendre quand vous serez président soit la suppression du Nouvel Observateur.
L’élu de la Saône-et-Loire reçoit cette réplique accompagnée d’une explosion de rire. Alors dans un geste théâtral, voyant l’assistance médusée et inquiète de sa réaction Arnaud Montebourg se retourne lentement et sur un ton emphatique, dont il est d’ailleurs le seul homme politique à user, lâche:
- Non, je surtaxerai d’abord la mauvaise foi.
3 commentaires:
Tu n'aimes pas trop Montebourg, encore moins Sarko. Allez encore un aveu et on aura une triangulation pour savoir pour qui tu votes héhé !
Ne te fatigue pas. Range tes instruments, je ne vote pas (pas le droit) :-(
Ne fais pas cette tête triste, on va te le virer le boulet. Yes we can !
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